En Suisse un employé sur quatre éprouve du stress sur son lieu de travail.
En Suisse le mot « burnout » (et burn-out) a été recherché sur Google 533000 foispar mois (moyenne 2016) et
le mot « stress » 550000 fois.
Le stress est provoqué par un déséquilibre entre les demandes qu’une personne perçoit et les
ressources et capacités dont elle pense disposer pour y faire face.
Le burnout est l’aboutissement de stress continu au travail.
Le stress lié au travail est la réponse émotionnelle et physique préjudiciable qui est apportée lorsque les
exigences de l’emploi sont inadaptées ou supérieures aux aptitudes, aux ressources ou aux
besoins du travailleur. Le stress est déterminé par l’organisation du travail, la conception des tâches et les
relations de travail. Il apparaît lorsque les connaissances et les facultés d’adaptation d’un seul
travailleur ou d’un groupe de travailleurs ne sont pas en adéquation avec les attentes qui
s’expriment dans la culture organisationnelle de l’entreprise.
Le stress peut se traduire par des réactions physiques, psychologiques et comportementales:
Les salariés les plus exposés au risque de pathologies sont ceux dont la situation professionnelle combine les trois caractéristiques suivantes : de fortes exigences, un contrôle faible et un soutien social faible.
Le burnout ou syndrome d'épuisement professionnel est le résultat d’un stress professionnel persistant et de tensions continues. Il constitue le stade final d’une rupture d’adaptation. Les personnes atteintes du burnout ont un état d’épuisement combiné à des sensations de désespoir et de dégoût. Il apparaît souvent dans des situations où des contraintes excessives sont exercées pendant une période prolongée sur un individu qui ne possède pas les ressources nécessaires pour y faire face. Ce syndrome touche toutes les secteurs et professions dont est exigée une efficacité croissante mais dont les ressources sont restreintes. Un travailleur qui souffre de burnout devient une personne épuisée et professionnellement inefficace. En général, le travailleur a tout donné de lui-même en plaçant les besoins d’autrui au-dessus des siens et a finalement atteint un point de rupture où il ne lui reste presque plus de ressources psychiques et psychiques à donner. L'organisme ne répond plus aux exigences. Si le syndrome n’est pas traité, les personnes qui en sont atteints finiront par être incapables de travailler.
Les conséquences nocives du burnout dépassent souvent la sphère professionnelle et débordent sur la vie privée (difficultés relationnelles, ruptures sentimentales, drogues, hostilité,etc.).
L’épuisement émotionnel:
Fatigue, anxiété et dépression ressentie au travail et même a l’idée du travail. L’épuisement disparaîtrait durant les vacances, ce qui le distingue d’une dépression.
La dépersonnalisation (perte d’empathie):
Sentiment de déshumanisation de ses rapports aux autres, d'indifférence et de cynisme conduisant le sujet à inhiber toute attitude chaleureuse vis-à-vis de ses clients ou collègues.
L’échec de l’accomplissement personnel et diminution de la productivité:
Le sentiment d'épanouissement ou d'accomplissement personnel au travail est indispensable à l'équilibre psychologique. Dans le cas contraire, la personne, qui s'évalue négativement, va douter de ses réelles capacités et va accumuler encore plus de fatigue émotionnelle dans les situations de stress (ce qui conduit à l'insomnie).
Sources: Guide de la campagne.
Prévention du stress et des risques psychosociaux au travail. (EU-OSHA)
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail
(EU-OSHA) contribue à faire de l’Europe un espace où le
travail est plus sûr, plus sain et plus productif. Elle recherche,
développe et diffuse des informations fiables et objectives
concernant la sécurité et la santé, et organise des campagnes
de sensibilisation au niveau paneuropéen.